Unocace

cacao d’équateur

Présentation

L’Equateur se distingue par la qualité de ses cacaos, de saveurs et d’arômes uniques. Leader mondial des cacaos fins, ses fèves sont à 60 % issues des de la variété emblématique du pays « Arriba Nacional » qui bénéficie depuis 2008 d’une Appellation d’Origine. A la différence du Brésil, autre exportateur phare d’Amérique Latine, la culture du cacao se trouve principalement entre les mains de petits et moyens producteurs, le plus souvent en agroforesterie. Mais l’agriculture est à deux vitesses : un modèle agricole exportateur dominant aux impacts environnementaux et sociaux négatifs et une agriculture paysanne originellement tournée vers l’alimentation locale. Pour celle-ci, l’accès à la terre, à l’eau, au crédit ou aux marchés, demeurent très difficiles.

Les provinces de Guayas, Manabi et Los Rios, coeur de la filière cacao, sont des zones de plaine où prospèrent les plus grandes plantations agricoles du pays. Depuis plusieurs décennies, les plantations de cacao Arriba voient leur productivité décliner par manque d’entretien, vieillissement et sensibilité accrue aux maladies fongiques. Ce déclin engendre un décalage fort entre les pratiques des petits paysans et le modèle de production porté par l’agro-industrie : variétés hybrides, monoculture, intrants chimiques. Mais la résistance s’organise ! Les petits planteurs se mobilisent pour relancer l’Arriba Nacional dans des systèmes de cultures diversifiés en agroforesterie, tandis que le gouvernement équatorien, conscient de sa valeur patrimoniale, soutient des programmes de relance et de réhabilitation des plantations*.
*Une mobilisation de l’état qui se traduit, par exemple, à travers la mise en place de brigades de réhabilitation des cacaoyères : http://www.mingadelcacao.com/

Le projet UNOCACE a été financé dans les années 90 par l’Union Européenne. Son but : relancer la production et la commercialisation du cacao fin, dont la saveur florale fit au début du XXe la réputation mondiale du cacao d’Equateur. Soutenue par le CIRAD pour l’installation des centres de collecte, de fermentation et de séchage, la coopérative commence à exporter directement en 2002. La vente de ce cacao non plus « bava » (frais) mais fermenté et séché, prêt à être torréfié, est un succès ! Réunion de 12 associations régionales, c’est aujourd’hui la coopérative de cacao bio la plus importante d’Equateur en termes de volumes. Avec toujours au coeur du projet le développement humain et la préservation d’un environnement sain, chers à Alter Eco dans ses recherches de partenariats.

Le reportage

Produits de cette COOPÉRATIVE